Résumé du Rapport du GIEC paru en 2022
Un nouveau rapport du GIEC paru en février 2022, alerte la communauté mondiale sur les risques irréversibles encourus par la faune, la flore et l’humanité face en changement climatique. Il met en évidence que les actions menées ne sont pas à la hauteur des enjeux et n’endiguent pas les effets du changement climatique.
En 2018, le GIEC avait déjà alerté sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et indiquait l’ensemble des parades à mettre en œuvre.
Il est bon de rappeler que le GIEC a été créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) parce que le réchauffement climatique inquiétait déjà!
Ce nouveau rapport reprend des alertes et des solutions connues mais qui n’ont pas été mises en pratique. Il continue de démontrer les effets du réchauffement sur l’humanité, la faune et la flore.
Le GIEC rappelle qu’ « Un avenir viable n’est possible qu’en préservant et consolidant la nature« .
C’est d’ailleurs ce déni face à l’urgence qui est parodié dans le film ‘Don’t look up’ d’Adam McKAy sortie en 2021 sur Netflix.
Quels sont les risques encourus à poursuivre nos activités?
Les effets déjà constatés et qui vont s’amplifier sont les suivants:
- disparition de biodiversités, exemple: mortalité croissante d’arbres, de coraux.
- disparition d’espèces animales
- phénomènes météorologiques dangereux: tempêtes, sécheresse, inondation
- disparition de bandes de terres en basse altitude suite à l’élévation du niveau de la mer: disparition d’habitations, d’infrastructures, exode de population, pauvreté
- insécurité alimentaire, notamment en Afrique, Asie, Amérique centrale et Amérique du Sud, dans les petites îles et en Arctique
Les écarts entre les pays riches et les pays pauvres se creusent par les effets du réchauffement climatique souligne le rapport.
Quels sont les activités humaines pointées du doigts?
Les activités humaine ayant une influence sur le changement climatique sont:
- l’utilisation non durable des ressources naturelles,
- l’urbanisation croissante,
- les inégalités sociales,
- les pertes et les préjudices causés par les événements extrêmes
- une pandémie
Qui peut agir?
Le rapport précise bien que nous pouvons tous agir:
- la société civile
- les organismes privés
- les gouvernements
Tous les secteurs d’une société doivent être mobilisés.
La flore ne nous a d’ailleurs pas attendue! Le rapport indique que certains écosystèmes se sont réinventés en proposant une résilience plus forte au changement climatique.
C’est par exemple le cas de coraux au large de la Polynésie Française qui ne meurent pas malgré les impacts de l’activité humaine et qui se montrent même plus résistants que d’autres coraux face aux changements climatiques!
Je me réfère ici à un documentaire de Franck Grangette, Polynésie, le corail fait de la résistance