Le projet

Pourquoi est - ce important pour nous d’être écoresponsable et éthique ?

Les impacts de la fast fashion

La production de masse mondialisée, appelée aussi ‘fast fashion’, entraîne des stocks importants, une politique de rabais pour écouler les stocks. En nous incitant à acheter toujours plus et moins cher, l’effet pervers est qu’il en coute à l’Homme et à la planète.

Tout est tiré vers le bas : la qualité des tissus, la confection, les salaires.

Dans ce système globalisé, la matière première est achetée au moins disant. Pour produire pas cher des tissus, les industriels utilisent en quantité de l’eau, des produits chimiques polluants / toxiques. Ils dégradent la biodiversité et les sols. Ils sous paient leur main d’œuvre en créant des effets sanitaires pervers comme la contamination de l’eau en polluants chimiques. Ils émettent des émissions importantes de gaz à effet de serre avec une énergie issue du charbon.

En Europe, la réglementation REACH encadre et limite l’utilisation de produits chimiques dans la fabrication des tissus.

La teinture des tissus Liberty Fabrics est soumise à cette règlementation, car ce tissu est fabriqué en Italie. C’est dans l’ADN de notre marque responsable que de lutter contre ces pratiques.

Illustration en chiffres :

Selon l’ADEME, l’industrie de la mode au niveau mondial émet 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, soit 2% des gaz à effet de serre. « En 2050, le secteur textile émettrait même 26 % des émissions globales de gaz à effet de serre si les tendances actuelles de consommation se poursuivent ».

Le coton, matière première, représente 25% de la production textile mondiale et consomme ¼ des pesticides utilisés dans le monde. Le coton biologique exclut l’utilisation de pesticides chimiques et réduirait la consommation d’eau de 80%.

Il faut 2 700 litres d’eau pour produire un tee-shirt en coton dans les régions où l’eau manque (Asie centrale, Pakistan, Australie)

Une industrie polluante

Le transport et la logistique impactent la production de déchets, la consommation en énergie et donc en émission de gaz à effet de serre.

La main d’œuvre bon marché a délocalisé les lieux de fabrication en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, en Chine et maintenant en Afrique. Les produits sont conditionnés unitairement dans des polybags en plastique. Ils sont mis en porte – conteneurs pour faire le tour du monde.

L’achat et l’entretien des vêtements émettent des déchets et des gaz à effet de serre: les déplacements pour l’achat,  les lessives polluantes, le repassage, le sèche-linge.

La fin de vie des vêtements créée des effets sanitaires et écologiques. Dans la plupart des cas, les vêtements sont brûlés, enterrés ou pourrissent dans les décharges à ciel ouvert, rejetant des polluants dans les sols, l’eau et l’air.

Un port montrant des portes conteneurs

Selon l’ADEME, sur 700 000 tonnes de textiles et chaussures mises
sur le marché chaque année, seulement 1/3 serait recyclés.

Photo d'une usine de textile en Inde

Des conditions de travail difficiles

Enfin, dans cette douloureuse équation vient aussi les conditions de travail offertes aux salariés.

Les lois des pays européens encadrent le travail et offrent une protection sociale. Contrairement à un ensemble de pays, il est impossible de faire travailler des mineurs, de les payer en dessous des minimas sociaux. Ces règles limitent le nombre d’heures travaillées et encadrent les jours de repos.

La Chine produit à elle seul 40% des vêtements mis sur le marché mondial. Elle met en place des lois qu’elle ne fait pas appliquer.

La mise sur le marché de vêtements de mauvaise facture est source de pollution à grande échelle. L’industrie textile en Asie surutilise des ressources de notre planète et contribue à créer de la misère…tout ça pour produire des tee-shirt porté deux mois avec les fameuses coutures qui tournent ! C’est triste vous ne trouvez pas ?

En créant la marque la Rose et le Renard; nous voulons que les vêtements durent et perdurent. En achetant moins et mieux, nous pouvons contribuer à prendre soins de la santé et l’écosystème des roses et les renards!

Pour en savoir plus sur notre parcours, découvrez notre histoire.

Nos engagements et partenaires

Parce que nous ne sommes pas les seuls à proposer une alternative à la fast fashion, La Rose et le Renard adhère à l’association Fashion Green Hub et En Mode Climat, deux organisations qui œuvrent pour informer des bienfaits d’une consommation éthique et d’une mode ‘responsable’. Comme eux, nous sommes convaincu que les entrepreneurs ont un rôle important à jouer en proposant des modèles socio-économiques vertueux.

La Rose et le Renard est aussi référencé par :

  • le site du Made in France   qui recense les marques qui fabriquent en France
  • Slowlille  qui référence les acteurs engagés dans la slow consommation dans les Hauts de France
Un schéma montrant les 6 étapes du cycle de vie d'un produit

Mode responsable, le guide pour agir, alliance du commerce (PDF) – deloitte_guide-mode-responsable-2019.pdf

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